En ce temps passé d’isolement, qu’avons-nous découvert qui motive quelques bonnes résolutions ?
Nous avons tous vu la Nature s’expanser. Le ciel s’est éclairci, l’air s’est allégé, la faune s’est animée, la flore a explosé. Nous avons pu observer les schémas familiaux et amicaux que l’hyperactivité d’antan avaient pu formater ou passer sous silence. Nous avons constaté les difficultés inhabituelles d’approvisionnement d’une consommation non raisonnée. Nous avons réussi à compter, oeil surpris et bouche ouverte, les vingt-cinq jupes et dix-huit pantalons de notre armoire à linge, les six services de vaisselle et quatorze casseroles de nos placards de cuisine, les dix piles de papiers entassés que l’on ne soulève jamais, les deux cents livres de la bibliothèque que l’on ne lit plus, etc, etc.
Et la terrible question que l’on ne se pose jamais, souvent par peur des réponses :
qu’est ce-qui est essentiel pour moi, aujourd’hui, maintenant ?
Avec deux objectifs bien sûr : y répondre et mettre en oeuvre (ou tenter de mettre en oeuvre) cette réponse !
Certains ont découverts la passion d’un potager sur le balcon. D’autres ont effectué des formations gratuites sur internet, ont découvert de nouvelles activités manuelles, ont pris le temps d’activités intellectuelles.
Il y a ceux qui ont décidé de couler des jours plus simples et de travailler moins. Ceux qui ont découvert l’importance de regarder les étoiles, d’observer l’herbe pousser ou de suivre le vol des oiseaux.
Certains ont découvert leur goût pour la solitude alors que d’autres se sont vus révélé le bon côté d’un partage de vie. Plusieurs ont compris le sens de consommer moins, de consommer local, tandis que d’autres ont perçu leur attachement à une vie sociale dense et à une consommation quantitativement significative pour eux.
Etc…
Mais pour tous, l’essentiel et le premier objectif à mettre en oeuvre ne serait-il pas de rester en santé, ou de la recouvrer ?
A cela une réponse : travailler à son immunité physique et mentale, donc à son alimentation et à son mode de vie en premier lieu.
Chacun trouvera les personnes ou informations utiles à la définition de ses besoins physiologiques, à l’adaptation de sa nutrition et, par ricochet, de sa consommation. Chacun travaillera, selon ses nécessités, à l’amélioration de ses états psychologiques et à l’allègement des situations qui affectent son état mental. Chacun, pour mettre en oeuvre ces actions, devra faire le point personnel de ce qui est bon ou pas pour lui-même.
Un sujet apparaît transversal à ces réflexions : l’enjeu du contact.
Car c’est ce qui est commun à toute situation, personnelle, familiale, sociale, professionnelle, c’est le contact.
Manque de contact ou qualité du contact, avec les humains ou avec la nature, telle est la question aujourd’hui. Retrouver, préserver, améliorer, abandonner, rétablir les contacts est bien le sujet sous-jacent et chacun trouvera le lieu d’exercice pour répondre à cette question.
Et le premier contact indispensable est physique !
Intégrons donc ou réintégrons, dans nos vies, les rituels de massage ou d’automassage du corps ou du visage !