Une définition…pas très définitive.
“État agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit”, nous dit le Larousse.
“État agréable mais transitoire, procuré par la satisfaction des besoins du corps et par la tranquillité de l’esprit, débarrassé (pour quelques instants malheureusement) du fameux stress”, nous dit le dictionnaire médical.
Bon. Voilà défini un concept. Cela vous aide-t-il à évoluer sur le sujet ? Rien n’est moins sûr !
Procédons par l’inverse. Qu’est-ce que le mal-être ? Selon le Larousse encore: “sentiment de profond malaise”.
Ah! Cela nous rappelle quelque-chose… Le malaise, nous connaissons !
Bien prégnantes sont les sensations douloureuses, pénibles, raisonnées ou non, qui entravent le corps et l’esprit. Aucune difficulté à se souvenir des appréhensions, des troubles, des tourments, des tristesses, voire des crises qui indisposent notre bien-vivre.
Car qui se souvient des états positifs de béatitude, de bien-aise, de confort, de contentement, de détente, de douceur, d’euphorie, de joie, de relaxation, de sérénité ? Peu de monde ! Tout cela est loin et bien loin pour la plupart d’entre nous ! Oublié ! Et peut-être croit-on même que cela n’a jamais existé…
Alors décidons-le ! Décidons d’apprendre à reconnaître le bien-être, même si nous ne savons pas encore en quoi il consiste vraiment !
Quelles sont donc les portes du bien-être ?
Vouloir acquérir du bien-être, quelle que soit la définition qu’on lui donne, a quelque-chose de factice. Je possède mon bien-être. Je ne peux donc pas l’acquérir. Le bien-être est subjectif en premier lieu. J’ai simplement besoin d’ouvrir les portes simples qui l’active.
Le bien-être est là, tapis en nous, dans l’attente que nous le révélions.
Commençons par considérer que :
- Le bien-être se voit et s’observe,
- Le bien-être s’entend et s’écoute,
- Le bien-être exhale et se sent,
- Le bien-être se mange et se goûte,
- Le bien-être se touche et se ressent.
Les cinq sens sont des antennes lesquelles, lorsqu’elles fonctionnent favorablement et avec conscience, permettent la circulation fluide de notre énergie.
Alors chacun pourra trouver, dans un goût, une image, un bruit, une odeur ou une sensation, une porte vers l’apaisement du mental et la relaxation du corps.
Ces simples moments, répétés, restaurent des espaces vitaux au bon fonctionnement physiologique et psychologique.