Le stress est une pression, exercée tant sur le mental que sur le corps. C’est une situation normale, dès lors qu’elle est appropriée et ponctuelle.
Le problème : dans la vie du plus grand nombre, le stress est devenu permanent et quelquefois inapproprié.
Résultat : un corps et un esprit fragilisés et précocement abîmés.
Objectif : trouver le bon outil, au bon moment, pour contenir le stress, voire lui redonner la place pour laquelle il est fait, c’est-à-dire sauver l’organisme des situations “réelles” de danger.
Le massage est un de ces outils et peut-être l’un des plus importants.
L’origine du bien-être : le Toucher.
Il existe des massages de tous types : traditionnels, contemporains, technologiques, manuels, intuitifs, techniques.
Il existe des massages de toutes origines : africain, asiatique, américain, océanien, européen.
Il existe de multiples accessoires de massage : pierre, pochon, bambou, ventouse par exemple.
Mais il semble n’exister qu’une seule origine au bien-être : le toucher. Le toucher existe partout et de tout temps, chez tout être vivant. Il est indispensable à son développement et à sa survie.
Oui mais voilà : la pratique de ce sens semble aujourd’hui inappropriée à notre style de vie, à notre organisation sociale contemporaine et particulièrement occidentale. Et sans toucher, point d’information, de communication, de développement, de stimulation ! Une amputation colossale des compétences vitales.
C’est le rôle du praticien en massage : vous rappeler la nécessité du toucher, par le bien-être fondamental qu’il induit.
Un corps puissant pour un mental puissant.
Le massage engendre du mieux-être.
Ce mieux-être est avant tout physique, par la stimulation de multiples fonctions physiologiques : motivation de la circulation sanguine et de la circulation lymphatique. Augmentation de la nutrition des cellules et du nettoyage des toxines. Bref : un organisme plus propre, plus fluide, mieux nourri. Donc un corps plus fort, plus mobile, qui respire mieux, qui reçoit mieux les informations, qui s’inscrit plus efficacement dans son environnement.
Puis les effets physiologiques viennent au secours du stress mental: le massage stimule le système nerveux, en apaisant le sympathique combatif et en stimulant le para-sympathique récupérateur. Le système endocrinien est alors lui aussi activé, produisant l’endorphine anti-inflammatoire, l’ocytocine apaisante et relaxante, la dopamine stimulante.
Des effets très positifs, qui permettent au mental un instant de récupération sans pareille ! Point n’est besoin d’une expérience hebdomadaire de massage, même si l’on peut en rêver. Les massages annuels que vous vous accordez, quand vous en ressentez le besoin ou au changement de saison feront leur travail.
S’accorder un temps de massage, corps ou visage, c’est s’accorder un moment de vraie vie, hors de l’état de survie que nous avons pris l’habitude de supporter, pour beaucoup d’entre nous. Si nous ne pouvons changer notre contexte, octroyons-nous au moins cet instant de temps en temps !